CULTURE : Le 16 avril 2014. (article pouvant choquer)
Plusieurs d’entre vous savent que cette date restera malheureusement gravée dans la mémoire de tous les coréens.
Aujourd’hui vous avez vu de nombreux rubans jaunes apparaitrent sur le profil de vos artistes préférés. Cet ornement n’était pas simplement pour faire joli, mais pour ce rappeler et, que les gens se rappellent de ce tragique accident qu’il y a eu le 16 avril 2014 dans les eaux territoriales de la Corée du sud. Dans la nuit du 15 avril le paquebot Sewol a un problème et doit stopper en mer, malheureusement celui-ci est en train de couler en se renversant sur le côté.
A son bord des centaines de personnes, dont des jeunes mineurs qui sont là pour un voyage scolaire. Une chose qu’il faut savoir, les coréens n’apprennent pas à nager comme dans beaucoup d’autres pays, cela ne fait pas partie de leur apprentissage scolaire.
Comme vous pouvez le voir actuellement, les coréens sont très disciplinés face aux épreuves. Ils écoutent et suivent les directives. Le capitaine du Sewol a fait l’annonce que « tout allait bien et qu’il fallait rester dans sa cabine« . Les jeunes gens ont respecté les consignes.
Ceci entraînera le décès par noyade de quasiment 300 personnes. Dont beaucoup d’adolescents d’environ 17 ans qui vont perdre la vie à l’intérieur du Sewol.
Vous découvrez ci-dessous le reportage effectué par The new yorker, attention des images peuvent heurter la sensibilité des plus fragiles.
Le capitaine du bateau que l’on voit être secouru a été condamné à la prison à perpétuité. D’autres membres d’équipages qui ont quitté le navire, laissant les adolescents à bord, ont eux aussi été condamnés à diverses peines.
Le professeur organisateur du voyage a été sauvé dans un premier temps, et quelques jours plus tard, il s’est pendu en déclarant dans une lettre qu’il se sentait fautif de ce voyage et qu’il ne pouvait pas vivre en ayant perdu autant d’élèves.
Que se soit les causes de l’accident, l’intervention des secours, le retard de ceux-ci, l’implication de la présidente de l’époque, toute cette affaire à secouer la société coréenne. C’est pourquoi il est impossible d’oublier.
Journaliste : Shawn
Source : The newyorker