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« Même si on m’avait relâché et que j’avais gagné au loto, j’aurais continué de tuer des gens. J’aurais utilisé l’argent pour construire une cachette parfaite et atteindre mon but. »
Cette phrase lourde de sens et emplissant d’effroi fut prononcée par YOO YOUNG CHUL, qui n’est autre que le tueur en série le plus connu de l’histoire contemporaine de la Corée du Sud. En l’espace de dix mois, il tuera de sang-froid vingt et une personnes à l’aide d’un marteau créé de ses mains. Plongez dans cette sordide histoire avec KSIS.

Né le 18 avril 1970 à Gochang, au sud de Séoul, YOO YOUNG CHUL ouvre la première fois les yeux au sein d’une famille d’ouvriers pauvres. Trouvant difficilement sa place parmi ses camarades à l’école, il devint rapidement la victime de harcèlement de part sa classe sociale. Trop pauvres, ses parents n’avaient pas les moyens de lui acheter régulièrement des vêtements neufs, ou encore des affaires scolaires convenables. S’isolant, il préfère dessiner et peindre, espérant un jour entrer dans une école d’art. Mais voilà tout, ses résultats scolaires étant insuffisants, son rêve lui échappe et il n’a d’autre choix que d’intégrer un lycée technique qui ne l’intéresse nullement. C’est à ce moment-là qu’il se tourne pour la première fois vers le banditisme.
En 1988, âgé de seulement dix-huit ans, il est arrêté pour la première fois pour vols, qui au départ se limitaient seulement à de la nourriture puis des vêtements. Il recommence et est arrêté à nouveau en 1991 où il purge cette fois une peine de dix mois de prison. En 1993, lorsqu’il volera une voiture, c’est huit mois qu’il passera derrière les barreaux. Pourtant, il fait la rencontre d’une jeune femme, une masseuse, qu’il épousera le 23 juin de la même année, et le 26 octobre 1994, YOO YOUNG CHUL devient papa d’un petit garçon dont l’identité resta secrète auprès des médias pour sa protection. Alors que l’on pourrait penser que le tout jeune père se détournera de la violence et de la criminalité, il en est tout autre puisque ses méfaits gagnent en intensité.
En 1995, il est arrêté pour vente de pornographie et aura une amende de 3 Million de Won à payer pour éviter la prison, où il finira pendant deux ans en 1998 pour vol, escroquerie et usurpation d’identité. C’est cette année qu’il commence à se faire passer pour un policier afin d’amadouer ses victimes et leur voler de l’argent, identité de policier qu’il utilisera parfois lors de ses meurtres. En 2000, c’est finalement à trois ans et demi de prison qu’il est condamné pour viol sur mineur de 15 ans. N’en pouvant plus de ses actes, sa femme divorce et emmène son fils aussi loin que possible pour que YOO ne puisse plus le revoir et l’influencer négativement lors de son développement. En l’espace de douze ans, il faut souligner qu’il a eu le temps de se constituer un casier judiciaire particulièrement important. A sa sortie de prison, le 3 septembre 2003, il ne faudra pas attendre trois semaines pour qu’il commette son tout premier meurtre sordide.

Le 24 septembre, YOO YOUNG CHUL s’introduit par une fenêtre entrouverte dans le domicile d’un couple âgé fortuné. Après avoir planté un couteau dans la nuque de l’homme de 72 ans, il le frappa avec un marteau jusqu’à ce que mort s’ensuive, et fit de même pour son épouse de 68 ans. Après ce premier meurtre, le marteau devient l’arme de prédilection du délinquant, mais soucieux de se faire une nouvelle fois arrêter, il essayera de maquiller son acte en cambriolage ayant mal tourné. Bémol : il n’a rien volé, pas même de l’argent, et c’est un indice précieux pour les policiers.
Le 9 octobre, il entre par effraction dans une maison fortunée et tue la grand-mère de famille d’un coup de marteau. Alertée par le bruit, sa belle-fille vint à la rencontre sans le savoir de YOO qui la bat avant de la tuer. En montant à l’étage de la maison, il tombe sur le fils de la famille, handicapé, et dans l’incapacité de se défendre. Avec la même froideur, il tuera le garçon de plusieurs coups de marteau qui, comme pour les autres victimes, ont été portés quasi exclusivement à la tête. Après la découverte des corps, un officier légiste raconta à la presse que le fils avait été frappé avec une telle violence que son cerveau avait été répandu sur le sol. Le sang encore frais, les policiers craignaient que le tueur soit tapi dans l’ombre dans le domicile, prêt à les attaquer. Mais il n’en fit rien, et les meurtres reprirent.
16 octobre, c’est le domicile d’un couple de millionnaires qu’il attaque. Le mari absent, seule la femme sera massacrée après avoir été traînée dans la salle de bain, son corps ayant été disposé dans la baignoire. Rapidement, la police considère les meurtres comme étant motivés par l’argent, bien que le meurtrier ne volât jamais la moindre richesse à ses victimes. Mais YOO YOUNG CHUL étant des plus méticuleux, il ne laisse jamais de trace pouvant l’identifier, hormis des empreintes de chaussures. Un mois plus tard, son mode opératoire change de trajectoire lors d’un nouveau crime. En s’introduisant dans une maison luxueuse, il tombe nez à nez avec une gouvernante tenant un nourrisson dans ses bras. La menaçant, il lui demande de le conduire jusqu’au propriétaire des lieux, qu’il massacra. Il fit de même à la gouvernante de 87 ans qui avait essayé de s’enfuir avec le bébé. Ce dernier garda toutefois la vie sauve, YOO le plaçant à l’abri sur un canapé.

Il découvre alors un coffre-fort, et essaie de l’ouvrir avec son couteau et son marteau. Sans succès, il se coupe et panique en voyant son sang, son ADN, sur la moquette du domicile. Pour effacer les traces, il met le feu à la maison, mais le bébé sera sauvé par un voisin alerté par la fumée. Rebondissement pour les autorités : une caméra de surveillance a filmé YOO, mais de dos seulement. Non identifiable, la vidéo est toutefois diffusée à la télévision pour faire comprendre au meurtrier que la police est à sa poursuite. Préférant être prudent, YOO YOUNG CHUL ne commettra pas de meurtre jusqu’en février, et passera l’hiver auprès d’une escorte girl avec qui il commença une relation. Sûr de ses sentiments, il la demandera en mariage au bout de quelques semaines, mais quand elle apprit son casier judiciaire, elle décida de rompre et couper les ponts. La haine qu’avait le jeune homme de 33 ans pour les riches se transforme alors en rage pour les escortes et prostituées.
C’est cette rage qui l’anima quand il recommença à tuer, et il envisagea même d’assassiner son ex-petite amie, mais se ravisa en songeant que les policiers le soupçonneraient forcément. C’est le 2 février qu’il frappa à nouveau, au cours d’un incident considéré comme isolé. C’est dans la ville d’Incheon, sur la presqu’île de Wolmido, que YOO, après s’être fait passer pour un policier, tua de son marteau un père de famille, vendeur ambulant, dans sa camionnette. Ce dernier avait vendu de faux cachets de viagra au serial killer sans savoir que cela allait lui coûter la vie quelques heures plus tard. YOO YOUNG CHUL étrangla le pauvre homme, lui donna de nombreux coups de couteau au visage rendant son identification des plus compliquée, l’amputa de ses mains qu’il jeta à la mer avant de mettre le feu à la camionnette. Le premier meurtre d’escorte se passa en mars, suivi de plusieurs autres meurtres menant progressivement à l’arrestation du meurtrier.

YOO YOUNG CHUL commet l’erreur conduisant à son arrestation le 15 juillet 2004, dix mois après son premier meurtre. Alors que le 13 juillet il tue une escorte, il appelle le 15 son employeur avec son téléphone pour demander les services d’une prostituée. Confirmant la rencontre, le gérant de la maison close découvre rapidement que les disparitions de ses escortes coïncident toujours avec leur dernier client : YOO. Pas une minute à perdre, il contacte la police qui décide de tendre une embuscade au célèbre tueur en série qui fait régner la terreur sur Séoul depuis des mois. Pris de court, YOO YOUNG CHUL refuse l’escorte qui vient à sa rencontre, car trop grande à son goût. Il faudra donc envoyer une autre prostituée, plus petite, qui permettra l’arrestation de YOO près de l’université de Hongdae, dans le district de Mapo. Cette chasse à l’homme fut décrite par KIM HEE SOOK, officier légiste, de la manière suivante :
« C’est un combat entre la police scientifique et les criminels ».
Les policiers tombèrent des nues en découvrant le visage du serial killer. Pas de tatouage ni de piercings, comment un jeune homme en apparence tout à fait normal avait pu commettre autant de meurtres de sang-froid ? Calculateur, YOO feint une crise d’épilepsie et quelques secondes après que les policiers aient détaché ses menottes pour l’aider à respirer, il s’enfuit du commissariat où il a été amené. Par chance, il fut retrouvé onze heures plus tard tout à fait par hasard, alors qu’il traversait un passage piéton dans un autre quartier. Cette fois-ci c’est la bonne, le meurtrier que l’on finira par surnommer « le tueur au manteau de pluie » fut mis en état d’arrestation. En effet, lors des reconstitutions avec la police, des déplacements entre les bureaux de police et les tribunaux, ou encore lors d’interviews avec les médias, YOO portait toujours un manteau de pluie jaune ainsi qu’une casquette noire et un masque pour cacher son visage.

Son procès débuta le 6 septembre 2004, un an après sa libération de prison pour viol. C’est presque soulagé qu’il avouât que s’il n’avait pas été arrêté, il aurait probablement continué de tuer, jusqu’à plus de cent personnes pensait-il. Il déclara s’en être pris à des riches pour se venger du harcèlement subit enfant à cause de sa classe sociale, et aux escortes qui lui rappelaient son ex petite-amie ayant rejeté sa demande en mariage. YOO fit également une troublante révélation : il aurait mangé certains organes, dont le foie, de plusieurs de ses victimes, et aurait forcé certaines des escortes avant de mourir à faire de même avec les organes des précédentes femmes tuées. Il aurait pour cela conservé les parties de corps l’intéressant dans son frigo, et enterré le reste dans des sacs poubelles opaques dans la forêt. Lorsqu’il prenait le taxi pour aller cacher les morceaux de corps, il disait toujours aux chauffeurs que l’odeur forte émanant des sacs n’était autre que du kimchi fermenté depuis longtemps. Il possédait même une carte de la forêt pour noter chaque emplacement de corps, afin de ne pas retomber dessus lorsqu’il ramenait de nouveaux sacs.
Cette affaire criminelle est sans précédent, puisqu’elle permit à la police d’évoluer de manière intrinsèque. Par exemple, c’est pour attraper YOO YOUNG CHUL que l’on introduit en Corée du Sud le tout premier profileur. De plus, l’intervention de la politique scientifique n’était pas systématique avant non plus. Le 13 décembre 2004, le verdict du procès tombe, et YOO est condamné à la peine de mort, une première depuis six ans. Malgré le fait qu’il avoua vingt-six meurtres, seuls vingt et un furent retenus par la cour par manque de preuve, ou à cause d’un mode opératoire trop différent mettant le doute sur l’auteur du crime. La police pensait qu’il cherchait à s’approprier des meurtres pour faire gonfler son palmarès.
« Dès que je l’ai vu, je voyais clairement qu’il était fier de la façon dont la presse parlait de lui. » – KWON IL YOUNG, profileur
Lors du procès, le procureur avait déclaré que YOO n’était rien d’autre qu’un tueur typique qui avait perdu l’envie de vivre en société avec les autres, et que ses meurtres n’étaient motivés par aucun motif particulier, ne connaissant pas les victimes. Il avait également songé à tuer son ex-femme, mais y avait renoncé pour le bien de son fils, qui semblait être la seule personne à qui il tenait. Le tueur en série se considérait comme un homme pieu, qui depuis ses trente ans n’était habité que par la colère et la haine, et qu’il avait ainsi le droit de punir les gens. Le nombre de meurtres ne fut jamais clair, car YOO disait avoir perdu le compte, car il tuait en quantité et de manière très rapprochée, mais deux femmes auraient été agressé par lui, et ayant survécu à leurs blessures. Pour la police, les nombreuses condamnations qu’il reçut entre 1988 et 2003 lui auraient tout simplement développé de la schizophrénie. Lorsque sa chambre fut fouillée, on y découvrit des croquis de dessins, mais surtout des DVDs sur des meurtres et tueurs, comme le film « Public Enemy » qui parle justement d’un serial killer dont les victimes principales sont des riches. Ces films ont donc pu être ses sources d’inspirations.

Concernant le marteau qu’il utilisait, YOO l’avait fabriqué de manière à ce que la tête soit longue et lourde, et le manche court et rapide. Pour tester son arme, il avait commencé par tuer des chiens errants, la violence sur les animaux étant un facteur récurrent chez les tueurs, psychopathes et sociopathes. Le profileur analysa le choix des victimes du tueur comme étant dû à un rapport de force. En choisissant des personnes petites et minces, YOO YOUNG CHUL s’assurait de pouvoir les dominer et les tuer plus facilement. Ainsi, après avoir passé des radios de son corps dans un hôpital, le tueur au manteau de pluie découpait les corps de ses victimes en seize à dix-huit morceaux au niveau des articulations, pour rendre la découpe plus simple et efficace. Malgré le fait qu’il ait commis la majorité des meurtres des escortes dans sa salle de bain, la police scientifique ne trouva aucune trace de sang visible tant il avait bien nettoyé après chaque meurtre. C’est l’usage de Luminol, un produit révélant les traces de sang dans le noir, qui fit apparaître l’ampleur du massacre, le sang maculant chaque recoin de la pièce, surtout près du porte-papier toilette.
« Quand je coupais la tête d’une victime, j’attachais ses cheveux, et je l’accrochais au porte-papier toilette pour laisser couler le sang. Puis j’enterrais les têtes sans retirer l’élastique » — YOO YOUNG CHUL
Sur chaque scène de crime, on retrouvait toujours en tant que seul indice la même empreinte de chaussure, mais il eut fallu attendre le cinquième meurtre pour que la police et les médias considèrent tous les meurtres comme étant lié à une seule et même personne, et donc, un tueur en série. PARK KI RYUN chef du commissariat de Gangnam de l’époque, décrit la Corée de l’enfance de YOO comme un pays subissant de plein fouet une crise économique sans précédent, à la suite de l’occupation japonaise, de la guerre et des dictatures, et alors que prenait place le miracle du fleuve Han, les pauvres devenaient plus pauvres et les riches plus riches. Les crimes ont alors augmenté, par frustration ressentie par la population, incluant agressions, enlèvements, vols, etc. Seul l’argent comptait et n’importe qui pouvait commettre des agressions et meurtres à cette époque. Le profileur en charge de l’enquête, KWON IL YOUNG, dû ressortir les dossiers d’affaires criminelles des trente dernières années précédent YOO afin de voir s’il ne s’agissait pas d’un ancien détenu.
Avant d’arrêter YOO YOUNG CHUL, une piste linguistique fut envisagée. La police constata que les quatre premiers meurtres s’étaient déroulés dans des quartiers dont les syllabes commençaient par la même lettre : Gugi (구기), Sinsa (신사), Samseong (삼성) et Hyehwa (혜화). Le commissariat du district de Suseo (수서) était dans un état de vigilance le plus total, mais cette coïncidence cessa lorsqu’au cinquième meurtre. Cherchant par tous les moyens de l’arrêter, certains policiers diront avoir vécu pendant plusieurs mois dans les postes de polices, afin de travailler nuit et jour sur l’affaire. Une unité mobile de 150 policiers a même été déployée, mais YOO restait insaisissable et qui ne sait combien de personnes il aurait continué de tuer s’il n’avait pas passé ce coup de téléphone menant à son arrestation.

Âgé d’à peine 34 ans au moment de son procès, YOO a toujours mis un point d’honneur a rétablir la vérité sur chaque meurtre, lorsque les médias ou la police émettaient des hypothèses sur la manière dont il avait tué ses victimes. Se pensant surpuissant, il espérait devenir le tueur en série le plus prolifique de l’histoire, et cette pression était ressentie au sein de la police qui vivait cette enquête dans la plus grande pression. Les victimes ont été difficiles à identifier, car il prenait toujours soin d’effacer leurs empreintes digitales d’une manière ou d’une autre. De plus, la prostitution étant interdite en Corée, les escortes ne demandaient pas de l’aide à la police par peur de finir en prison. Ensuite, Séoul étant une ville découpée en plusieurs juridictions, les commissariats ne se transmettaient pas toujours les informations. Il était possible qu’un meurtre se passe à Gangnam par exemple sans que la police de Hongdae ne soit au courant, ce qui ralentit les débuts de l’enquête. Lorsqu’il fut enfin arrêté, on fit venir sa mère, espérant que cela allait générer une émotion chez lui, en vain.
« J’étais sous le choc. Le choc m’a fait perdre connaissance, quand j’ai ouvert les yeux j’étais à l’hôpital. Je n’aurais imaginé qu’il ferait des choses aussi horribles. » – La mère de YOO YOUNG CHUL
D’un œil extérieur, l’affaire semblait avoir été bâclée par la police, compte tenu du nombre important de victimes. Les scellés qu’elle avait mis sur l’appartement de YOO on même été outrepassés par la presse qui s’introduisit dans la chambre du meurtrier, mettant en avant son talent tout particulier pour le dessin. Dans un de ses croquis en particulier, on découvrira un autoportrait avec deux personnalités, une angélique, et une démoniaque. Dans un documentaire Netflix du nom de « Horreur à Séoul : la traque d’un meurtrier », on s’intéresse aux proches des victimes et aux policiers impliqués dans la capture de YOO. On constate notamment que vingt ans après les faits, une vive émotion les envahit, soulignant le côté sans précédent de cette affaire. Plus particulièrement, le frère cadet du vendeur de Wolmido assassiné dans sa camionnette expliqua que ses deux autres frères se sont suicidés à la suite du meurtre, et qu’il a lui-même tenté de mettre fin à ses jours. Au même moment, un chien errant vint à sa rencontre, qu’il prit comme étant un signe de son frère, et il décida de l’adopter et ne plus jamais attenter à sa vie.
Un autre meurtre fut attribué à YOON YOUNG CHUL pendant un moment, celui d’une dame près du marché de Dongdaemun, qui alors qu’elle rentrait chez elle fut assailli de plusieurs dizaines de coups de couteau, avant de décéder non loin de chez elle. Le mode opératoire étant radicalement différent de YOO qui avait à chaque occasion utilisé son marteau, la police pensa qu’on avait essayé de le faire chanter, lui proposant par exemple de plaider coupable pour le meurtre en échange d’une forme de protection pour son fils. D’une certaine manière, que ce soit la population ou la police, beaucoup considère que YOO permit à la justice de s’améliorer et de faire évoluer le système judiciaire et sociétal en Corée. Maintenant, la police a un taux de résolution d’affaires criminelles de 98,7 % et fait appel systématiquement à la police scientifique. YOO quant à lui, a été acquitté pour le meurtre de Dongdaemun et le réel tueur fut arrêté en 2006 grâce au même profileur.

En apprenant sa sentence, la peine de mort, YOO YOUNG CHUL déclara qu’il était en sa faveur, avec les mots : « ce serait injuste que les personnes comme moi continuent de vivre. Je m’oppose à l’abolition de la peine de mort. » Pourtant, plusieurs dizaines d’années après son procès, il purge encore sa peine dans le couloir de la mort avec soixante-trois autres détenus, la peine de mort ayant été suspendue en Corée jusqu’à nouvel ordre.
Journaliste : Pillet Anaïs
Sources : KSTATION TV, voir sous photos